06/10/2025
17 minutes
Dans un monde où la course contre le réchauffement climatique s’accélère, les startups innovantes ont un rôle clé à jouer. Mais comment passer du prototype à l’impact réel, à grande échelle ? Pour répondre à cette urgence, Climate Leaders Fast Track propose un modèle unique à mi-chemin entre fonds d’investissement et accélérateur. Nous avons rencontré John-Pierce Ngombe, Responsable d’Investissements chez Climate Leaders Fast Track, pour comprendre comment cette initiative accompagne les entrepreneurs climatiques à franchir les étapes cruciales du scale-up, tout en plaçant l’impact au cœur de chaque décision.
John-Pierce NGOMBE
Responsable d’Investissements chez Climate Leaders Fast Track
John-Pierce : La création de Climate Leaders Fast Track est née d’une histoire humaine et entrepreneuriale forte. Tout commence avec Pierre-Étienne Lorenceau, un entrepreneur qui a fondé sa société Leaders League en 1998 et l’a développée dans 49 pays, jusqu’à 200 collaborateurs. Lorsqu’il a cédé son entreprise au Groupe Ficade, il a décidé de consacrer son capital – financier, réputationnel et humain – au service de l’urgence climatique.
À ses débuts, l’initiative ressemblait davantage à un family office, investissant de manière minoritaire, avec des tickets de 50 000 à 100 000 euros. Mais très vite, nous avons compris que l’enjeu ne se limitait pas à l’apport de capital. Les entrepreneurs ont besoin de plus : d’un accompagnement, de conseils concrets, d’un réseau, de retours d’expérience pour éviter les erreurs que d’autres ont déjà faites. Ils ont besoin d’un vrai accélérateur humain et stratégique.
C’est cette conviction qui nous a poussés à construire une structure hybride, à mi-chemin entre le fonds d’investissement et l’accélérateur. Nous avons rencontré Gérald Maradan, fondateur d’EcoAct, le leader mondial du conseil en climat, et ensemble, avec Pierre-Étienne, ils ont formé ce modèle singulier, qui repose sur un capital patient, une proximité entrepreneuriale très forte et une capacité à accélérer véritablement des solutions climatiques.
Aujourd’hui, notre modèle est atypique. À ce jour, les seuls « LPs » sont les deux fondateurs : Pierre-Etienne Lorenceau et Gérald Maradan. Ce sont eux qui financent l’ensemble des investissements de l’accélérateur.
Ensuite, on fonctionne en deal-by-deal, avec des co-investisseurs : entrepreneurs, partners de cabinets d’avocats, de conseils, ou encore de fonds, family offices, etc. Ce modèle nous permet de rester agiles, tout en fédérant autour de nous un cercle d’investisseurs de plus en plus engagés sur la climate tech.
C’est avec ce modèle que Climate Leaders Fast-Track intervient en tant que lead ou co-lead de tours d’investissement, avec des tickets entre 500k euros et 2 millions d’euros.
John-Pierce : Notre ADN est résolument entrepreneurial, à tous les niveaux. D’abord dans la composition de notre équipe : plus de la moitié d’entre nous avons créé notre propre entreprise. Moi-même, j’ai monté une boîte avant de rejoindre l’aventure. Mais cette posture entrepreneuriale, on la retrouve aussi dans notre manière de faire : notre proximité avec les fondateurs, notre attention à leurs besoins réels, notre implication dans l’opérationnel.
Ce qui nous différencie des autres fonds à impact, c’est cette capacité à entrer dans le détail : comment structurer une équipe commerciale, comment sécuriser un contrat, comment affiner un business model. Nous allons au-delà de la simple logique financière. Quand nous sommes au board avec d’autres fonds, on nous perçoit souvent comme les plus engagés aux côtés des fondateurs.
Notre modèle repose aussi sur une forte culture de la collaboration. Nous co-investissons avec d’autres business angels, souvent eux-mêmes entrepreneurs aguerris, qui viennent enrichir l’accompagnement avec leur expérience et leur carnet d’adresses. Cette diversité de points de vue et de compétences crée une vraie valeur pour les startups que nous soutenons.
John-Pierce : Nous avons une thèse très claire : nous investissons exclusivement dans des solutions logicielles à fort impact climatique. Cela peut aller du climat tech pur à la mobilité durable, en passant par l’ESG, la biodiversité, l’économie circulaire ou le waste management. C’est une approche assez extensive, mais toujours axée software.
Nous avons beaucoup de critères mais les trois principaux seraient les suivants :
1. L’impact climatique démontrable et scalable : on cherche des entreprises pour qui l’impact est intégré dès la conception du produit – un impact « by design ». Il ne suffit pas d’en parler dans un pitch deck. Il faut pouvoir le démontrer concrètement, sur le terrain, et avoir la capacité de le faire évoluer à grande échelle. On veut des boîtes qui ont l’ambition et le potentiel de décarboner massivement des secteurs.
2. Un alignement fort avec les fondateurs : nous ne sommes pas de simples bailleurs de fonds. Nous les accompagnons au quotidien. Donc il est essentiel qu’il y ait une vraie adhésion mutuelle sur les valeurs, la mission, l’ambition, et surtout sur le niveau d’exigence dans l’exécution. Sans cet alignement humain et stratégique, on ne s’engage pas.
3. La capacité à passer rapidement à l’échelle : nous cherchons des entrepreneurs qui ne se contentent pas de survivre, mais qui visent une croissance forte et structurée. Le go-to-market doit être clair, les ambitions de scaling affirmées. Ce n’est pas une question de taille initiale, mais de posture et de trajectoire.
John-Pierce : Nos participations sont principalement des startups software avec déjà une traction commerciale initiale. Donc la question n’est pas l’industrialisation, mais plutôt le passage d’un MVP à une startup capable de croître durablement.
Nous les accompagnons à plusieurs niveaux. En interne, nous avons une équipe dédiée à l’accélération. Elle travaille sur le recrutement, les RH, la structuration des équipes commerciales, la stratégie de pricing, les canaux d’acquisition, les modèles contractuels…
Nous facilitons également les mises en relation avec des clients stratégiques, des corporates, ou des directeurs expérimentés. Par exemple, pour une de nos sociétés, nous avons recruté un directeur commercial avec plus de 20 ans d’expérience pour l’aider à scaler. Nous mobilisons aussi notre réseau d’investisseurs pour du mentoring ciblé. Ils apportent leur expertise, mais aussi leur réseau, pour ouvrir des portes que seuls ils n’auraient pas pu franchir.
Notre accompagnement est sur-mesure, sans batch, sans programme formaté. On peut parler quotidiennement avec certaines startups si c’est nécessaire. L’idée, c’est de répondre exactement à leurs besoins, à chaque étape clé.
John-Pierce : Oui, bien sûr. Je vais vous parler de trois sociétés très représentatives de notre approche et de notre capacité à accompagner à la fois dans le temps, dans le concret, et dans l’impact.
La première, c’est OpenClimat. On les a rencontrées alors qu’elles étaient encore à un stade très jeune. Elles avaient très peu de clients, une traction encore modeste, et pourtant, on a vu un vrai potentiel : celui d’un produit SaaS capable d’accompagner des distributeurs dans leur trajectoire de décarbonation. Leur solution permet de piloter les émissions, et surtout de collecter des données Scope 3 auprès des fournisseurs, ce qui est un vrai défi technique et stratégique dans le retail.
Très vite, on a été mobilisés sur plusieurs fronts : à la fois sur le plan stratégique, pour affiner leur positionnement et la manière dont elles adressaient les grands comptes, mais aussi sur le plan commercial et opérationnel. On les a aidées à structurer leur approche client, à clarifier leurs offres, à préparer des appels d’offres complexes. Résultat : elles ont remporté un appel d’offres majeur lancé par Perifem, l’association des distributeurs. C’est une avancée très significative qui leur permet aujourd’hui d’adresser un panel élargi de distributeurs avec une vraie légitimité.
La deuxième startup que je citerais, c’est ZEI. C’est une entreprise qui développe une plateforme SaaS dédiée à l’évaluation, au pilotage et à la consolidation des données ESG. C’est un outil qui aide les entreprises à structurer leur démarche RSE, en la rendant mesurable, pilotable et communicable. Ce qui nous a séduits dans ZEI, c’est leur capacité à rendre l’ESG concret et actionnable, dans un contexte où les reporting extra-financiers deviennent critiques.
Avec ZEI, on est intervenus sur des enjeux de structuration commerciale, de recrutement et de financement. Par exemple, nous avons travaillé avec eux sur le cadrage de leur stratégie de vente et l’augmentation de leur panier moyen avec un positionnement réorienté vers les grands comptes. Une étape clé pour renforcer leur force de frappe et aborder la phase de scale plus sereinement. L’équipe est solide, l’outil a une vraie traction, et ils sont bien positionnés dans une logique de normalisation des pratiques ESG.
Enfin, je citerais FICHA, une startup dans le domaine du waste management avec une solution logicielle intégrant de l’intelligence artificielle. Elle permet, grâce à l’analyse des flux et à la computer vision, d’identifier les erreurs de tri dans les bennes et de remonter ces données aux opérateurs pour optimiser les collectes de déchets.
C’est une problématique à fort impact : améliorer le tri à la source, c’est éviter l’enfouissement, réduire les erreurs de traitement, économiser des ressources. On les accompagne notamment sur leur go-to-market, sur la construction de leur pipeline commercial, et sur leur mise en relation avec des collectivités locales et des gestionnaires de déchets.
Ces trois cas illustrent bien notre approche : des logiciels à fort impact climat, un accompagnement très opérationnel et une logique de passage à l’échelle, qui dépasse le simple financement.
John-Pierce : Notre communauté, c’est clairement un pilier de notre modèle. Nous ne l’avons pas construite comme un simple cercle d’investisseurs passifs. C’est un écosystème vivant, mobilisé, avec une logique de contribution mutuelle entre entrepreneurs, investisseurs, et partenaires stratégiques.
Il y a d’abord les business angels. Certains viennent de l’impact, d’autres beaucoup moins à l’origine. Nous considérons que notre rôle, c’est aussi de les sensibiliser, de les amener à flécher leur capital vers l’urgence climatique. Nous avons la chance d’avoir des profils très différents : des fondateurs de startups, des partners de cabinets de conseil ou d’avocats, des dirigeants, des investisseurs individuels… Des personnes qui ont une capacité à investir, mais aussi à accompagner. Et c’est là toute la différence.
Ensuite, il y a les family offices. Là aussi, nous sommes parfois leur premier point de contact avec la climate tech. Ce sont des structures qui, historiquement, n’étaient pas forcément proches des enjeux climat ou impact, et qui aujourd’hui veulent s’engager, mais ne savent pas toujours comment. Nous jouons un rôle d’intermédiaire, de curateur, en quelque sorte. Nous leur proposons des opportunités concrètes, des entreprises sérieuses, avec un impact démontrable, et nous leur donnons aussi un accès à des dossiers qu’ils n’auraient pas vus seuls.
Mais ce réseau, ce n’est pas uniquement pour lever des fonds. Il joue un rôle actif dans l’accompagnement des startups. Beaucoup d’entre eux deviennent des mentors, ou interviennent ponctuellement sur des sujets précis. Par exemple, un investisseur chez nous peut devenir le contact qui ouvre une porte commerciale à un grand compte. Un autre peut appuyer sur des enjeux réglementaires, RH, ou aider à un pitch en levée de fonds.
Nous organisons régulièrement des événements pour nourrir cette dynamique, comme notre Green Summer Party en juillet, qui est à la fois un temps fort de networking, mais surtout un moment de convergence entre startups climat, investisseurs et acteurs économiques. Ces moments permettent de décloisonner les réseaux, de connecter les bonnes personnes au bon moment. C’est souvent de là que naissent des opportunités business, des recrutements ou même des tours de table.
Enfin, cette communauté est aussi un outil de sourcing intelligent. Grâce à elle, nous découvrons des dossiers que nous n’aurions peut-être jamais vus. Nos investisseurs ou partenaires nous recommandent des fondateurs, nous partagent des signaux faibles, ou nous font gagner un temps précieux dans l’analyse de certains projets.
En résumé, cette communauté n’est pas une vitrine : c’est une force active. Elle nous permet d’amplifier notre impact, de renforcer notre accompagnement, et de rester connectés à la réalité des besoins de terrain. Elle fait partie intégrante de notre ADN.
John-Pierce : De manière générale, je ne dirais pas que nous rencontrons aujourd’hui des freins structurels bloquants en Europe. Au contraire, nous avons la chance d’évoluer dans un cadre réglementaire assez solide et plutôt favorable à la transition climatique. Il y a une prise de conscience croissante, des politiques de soutien, et un écosystème en construction autour de ces enjeux.
Mais là où nous voyons un vrai point d’attention, c’est sur la question de l’ambition des projets. Trop souvent, les startups climat européennes restent dans une logique locale ou franco-française. Or, face à l’urgence climatique, on ne peut pas se contenter d’un impact limité à un territoire. Il faut penser international, penser à l’échelle du système, dès le départ.
Chez Climate Leaders Fast Track, nous cherchons à accompagner des solutions qui ont le potentiel – et surtout la volonté – de décarboner à grande échelle, que ce soit au niveau européen ou mondial. L’Europe peut être un tremplin, mais elle ne doit pas être une limite mentale ou stratégique.
Cela dit, certains défis restent présents. Par exemple, l’accès au financement pour les solutions climat early-stage peut encore être insuffisant, surtout quand il s’agit de modèles logiciels à impact, qui demandent du temps pour démontrer leur traction. Et même si les règles sont plutôt favorables, il y a parfois un manque de lisibilité ou de cohérence dans les politiques publiques, notamment sur l’accès aux marchés publics, la reconnaissance des modèles SaaS dans les aides, ou les normes de reporting extra-financier.
Conclusion : l’Europe avance, le cadre est là, mais il faut des fondateurs qui assument une ambition internationale dès le départ, et un accompagnement qui les aide à penser grand et exécuter vite. C’est exactement ce que nous essayons de faire chez Climate Leaders Fast Track.
John-Pierce : Le “Fast Track”, ce n’est pas juste un mot marketing chez nous. C’est une philosophie d’accompagnement que nous appliquons au quotidien, fondée sur deux piliers : la personnalisation et la réactivité.
Contrairement à d’autres structures, nous ne fonctionnons pas en batchs, avec un programme figé et uniforme. Chez Climate Leaders Fast Track, chaque startup bénéficie d’un accompagnement sur mesure, adapté à ses enjeux spécifiques, à son rythme et à son niveau de maturité. Selon leur roadmap ou stades de maturités, certaines ont davantage besoin de soutien sur la structuration commerciale, d’autres plus sur le recrutement, d’autres encore sur le business model ou l’accès à des comptes clés. Nous mobilisons nos ressources en fonction de ces besoins, au moment où cela fait la différence.
Le Fast Track repose aussi sur un engagement très fort de notre équipe. Nous sommes présents, impliqués, parfois au quotidien. Lorsque les sujets sont critiques, nous n’hésitons pas à nous investir en profondeur, dans l’opérationnel, dans le concret, dans l’exécution.
Enfin, notre force réside dans notre capacité à activer rapidement notre réseau : investisseurs, mentors, partenaires stratégiques, clients potentiels. Ce réseau engagé nous permet de gagner un temps précieux sur les mises en relation, d’accélérer les bonnes connexions et de faire progresser les startups dans leurs étapes clés.
C’est ça, notre vision du Fast Track : une structure agile, humaine, et conçue pour que les startups climat accélèrent leur trajectoire avec exigence et efficacité.
John-Pierce : Nous sommes dans une logique d’exploration permanente. En tant qu’investisseurs, nous devons non seulement suivre les innovations dans les secteurs que nous finançons, mais aussi intégrer nous-mêmes les bons outils pour être plus performants dans notre quotidien.
Toutes les personnes de l’équipe utilisent aujourd’hui des outils d’intelligence artificielle, notamment des modèles comme ChatGPT, Perplexity et Claude d’Anthropic. Ce sont devenus des outils d’augmentation de notre travail, qui nous permettent de nous aider dans nos recherches et d’aller plus vite sur certaines tâches répétitives, tout en gardant la main sur l’analyse stratégique.
Nous avons aussi intégré dans nos process Comminty, un SaaS IA français qui nous aide à structurer nos flux de sourcing, nos échanges avec les startups et notre base d’investisseurs. Cet outil est connecté à notre base de données et nous permet d’avoir une vue dynamique des opportunités.
Enfin, nous utilisons également Seedext, qui enregistre automatiquement nos réunions et en extrait des synthèses exploitables grâce à l’IA. Cela nous permet de capturer efficacement les signaux faibles, de garder une mémoire collective des échanges, et d’alimenter nos réflexions sur les dossiers en cours.
L’objectif n’est pas d’automatiser pour automatiser, mais de gagner en qualité d’analyse, en temps, et en fluidité dans nos prises de décision. Nous restons en veille constante sur ces outils. L’IA évolue vite, et nous avons à cœur de rester à la hauteur de ce que nous attendons des entrepreneurs que nous accompagnons.
John-Pierce : Nos ambitions se déclinent à deux niveaux : celles que nous avons pour notre portefeuille de startups, et celles que nous portons en tant que structure d’investissement.
Pour les startups que nous accompagnons, nous avons trois objectifs très clairs. D’abord, qu’elles puissent décarboner massivement les secteurs qu’elles adressent, avec des impacts mesurables, tangibles, et à l’échelle. Ensuite, qu’elles réussissent leurs prochaines étapes de financement – qu’il s’agisse d’une série A ou d’une série B – dans de bonnes conditions, avec un cap stratégique bien défini. Enfin, et c’est un point central pour nous, nous visons idéalement à en faire des « centaures ».
Contrairement à l’imaginaire dominant autour des licornes, nous croyons beaucoup à la figure du centaure : une entreprise qui atteint les 100 millions d’euros d’ARR, avec un modèle économique pérenne, une croissance maîtrisée, et un impact environnemental réel. C’est cette ambition commerciale couplée à une mission climat forte que nous voulons incarner.
En tant que structure, nos ambitions sont également de continuer à fédérer autour de nous une communauté d’investisseurs – business angels, family offices – qui souhaitent s’engager concrètement dans la Climate Tech. Nous avons déjà embarqué des profils qui n’étaient pas nécessairement proches de ces sujets au départ, et nous voulons élargir encore ce cercle, pour que davantage de capitaux privés soient fléchés vers des solutions qui comptent.
Nous voulons aussi renforcer notre capacité d’accompagnement, faire grandir notre équipe, et structurer encore mieux notre modèle hybride – entre fonds, accélérateur et réseau. L’enjeu est clair : si nous voulons que ces startups réussissent, il faut que nous soyons, nous aussi, capables de monter en puissance à leur rythme.
Chez Climate Leaders Fast Track, l’investissement à impact n’est pas un positionnement marketing : c’est une mission vécue avec exigence et engagement. Loin des modèles standardisés, le fonds construit un accompagnement sur mesure, profondément ancré dans la réalité entrepreneuriale et climatique. Sa force ? Allier capital patient, expertise opérationnelle et ambition à grande échelle. Dans un écosystème souvent divisé entre idéal d’impact et logique de performance, Climate Leaders Fast Track trace une autre voie : celle de l’action concrète, du passage à l’échelle, et d’une ambition sans compromis. Ici, les solutions climat ne sont pas seulement financées — elles sont propulsées. Startup après startup, le fonds prouve qu’impact et exécution avancent mieux ensemble.